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Raymond Ceuppens

Né à Etterbeek en 1936 dans une famille d’artisans passionnés par la peinture et la photographie, Raymond Ceuppens est l’auteur d’un recueil de poèmes Les lampes rouges de l’Atlantique Nord (1976) et, publiés chez Denoël, de : À bord de la Magda (1979), Sous la grand-voile (1981), L’été pourri (1982), Prix Rossel, Le Bar des Tropiques (1986), d’un recueil de nouvelles Le retour du vivant paru aux éditions Plein Chant, (1987) et d’une pièce de théâtre, La puissance du manque, aux éditions du Cerisier, 1993. Il est décédé en 2002.

Écrivain discret, vivant en marge du sérail, cet amoureux des estuaires, ouvrier radoubleur de péniches, photographe, journaliste, sculpteur aussi, brièvement médiatisé quand il obtint, en 1982, le prix Rossel pour L’été Pourri, son troisième (et superbe) roman, Ceuppens pourrait être un personnage de Dhôtel – Escauts et ports contre Meuse et forêts -, comme les personnages de Ceuppens pourraient habiter les livres de Dhôtel. Des êtres instinctifs, solitaires, indifférents à ce qui fait courir le monde, habités par des rêves ou des lubies. Parfois fatalistes et paumés, mais sans désespoir, comme dans cette première nouvelle (L’engagement) où sourd une ambiance à la Tennessee Williams. Ou parfois désespérés par la souffrance du monde, comme dans Le Fardeau, où, là encore, la conscience d’être impuissant à partager cette souffrance partout présente et déclinée en spectacle permanent conduit un homme à sa propre mutilation. Parfois aussi, le texte campe un décor et profile un personnage avec une précision et une sensibilité toujours signifiantes et dispensatrices d’émotions qui se suffisent à elles-mêmes sans que l’auteur cherche nécessairement à « boucler » un récit.

© Ghislain Cotton.