Copiste appliquée de unes de Télé-Star dans son enfance, Virginie passe ses premières vingt années d’existence à se rêver étudiante aux Beaux-Arts.
A 19 ans, elle quitte son Alsace natale et parvient après plusieurs tentatives à intégrer l’école de Lyon. Six mois sur ces bancs suffiront à la convaincre que définitivement, elle n’était pas faite pour l’art conceptuel.
Les 10 années qui suivront, elle les consacrera à servir des têtes de veaux et à aiguiser son sens de la repartie aujourd’hui légendaire en tant qu’employée à plein temps en restauration. Ce temps nécessaire -ainsi que l’acquisition d’une tablette graphique- lui permettront de développer son style, de trouver son propos pour révéler enfin à la face du monde sa production personnelle. Elle y aborde aujourd’hui des questions de fonds telles que « La confiture de ta mère est-elle trop acide ? » ou encore « Doit-on retirer le droit de vote aux youtubeuses ? ».
Virginie est également graphiste, même si c’est pas facile tous les jours.
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Les samedis sont au marché12,00 €