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Francesco Pittau

Francesco Pittau est né en 1956 en Sardaigne. Il a fait ses études aux Beaux- Arts de Mons en Belgique où il a étudié le dessin, la philosophie de l’art, l’histoire de l’art, la sémiologie de l’image et une spécialisation en gravure et en image imprimées. Il vit actuellement en Belgique.

Auteur notamment chez Gallimard, Le Seuil, Les Grandes Personnes, Albin Michel, il a publié aux éditions Les Carnets du Dessert de Lune Une pluie d’écureuils, vie et oracles de Maître K’ong, 2012, Une maison vide dans l’estomac2013, Tête Dure (finaliste Rossel 2015) 2015,
Parfum vanille2016. La quincaille des jours, 2018.

On peut suivre son travail d’écrivain et découvrir ses ouvrages sur son blog : “Ma Plume sur la Commode

Entretien

réalisé le 3 novembre 2015, par Enrico Vaccari libraire chez Tropismes pour le journal Le Soir.     

Finaliste du Rossel, ça émeut ?
Je ne réalise pas encore. Je ne m’y attendais vraiment pas. C’est en tout cas un coup de spot bienvenu sur mon travail et sur la petite maison d’édition qui m’a publié.

Vous écrivez davantage pour les enfants.
Oui, j’ai écrit une centaine de livres pour ce public. J’ai encore chez moi des manuscrits, des contes. C’est sans doute un reste d’enfance. Je lisais beaucoup et j’adore toujours relire Huckleberry Finn, Stevenson, même le Pinocchio de Collodi. De là, j’en suis venu à écrire pour la jeunesse. Mais j’écris aussi pour les adultes et pour moi, c’est pareil. Il n’y a pas de différence dans ma tête.

Tête-Dure, c’est vous ?
Non. J’étais plus turbulent que ce gamin. Il y a dans ce livre de vrais personnages et de vrais décors, mais ce n’est pas moi. Ou juste un petit peu, comme toujours. C’est Philip K. Dick, l’écrivain américain de science-fiction que j’adore vraiment, qui dit qu’on a beau tenir ses histoires et ses héros intellectuellement à distance, il y a toujours un peu de soi qui s’échappe dans tous les livres qu’on écrit.

© Jean-Claude Vantroyen, Le Soir