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Serge Prioul

Serge Prioul vit dans l’est Bretagne, à Louvigné-du-Désert près de Fougères où il est né en 1955. Issu d’une famille de tailleurs de pierre, les fameux picaous du pays Gallo, il est toujours resté très attaché aux valeurs simples de la terre.
Pendant 30 ans, il a été ouvrier dans le textile, mais quand en 2001, il perd son emploi, c’est pour lui l’occasion heureuse de se tourner vraiment vers autre chose. Il s’inscrit dès lors à une formation d’animateur professionnel qui l’amènera, entre autres, à créer un atelier d’écriture en milieu hospitalier. Puis surtout il construira un projet d’animation en milieu rural. Fort de sa pratique déjà ancienne de l’écriture, il transcrira ainsi et surtout valorisera par de multiples adaptations ses collectages après des tailleurs de pierre ou les paysans du pays Gallo.
Très attaché à la belle langue, que faute d’études il n’a apprise que dans les livres amis, il ne l’est pas moins à celle de la rue. Il aime écouter ce qui se dit, glaner çà et là des bribes de paroles, les trouver belles, et organiser cette langue et cette histoire du quotidien dans ses poèmes,

Aujourd’hui, plus que jamais, il reste persuadé qu’il y a partout matière à poème. Voilà l’essentiel de sa démarche.
Sans cesse, également, dans sa vision poétique, la présence essentielle de sa femme associée à la notion de couple.
En 2013 Serge Prioul écrit les Carnets du Barroso à l’occasion d’un nouveau voyage au Portugal. Pays qu’en famille il découvre en 1995 et dont lui et sa femme s’éprennent. Tout particulièrement cette région montagneuse du nord, le Trás os Montes, où ils décident en 2011 d’acheter une petite maison traditionnelle en granit au bord du grand Lac du Barroso.
​Comme un complément logique à l’écriture, Serge Prioul, en passionné, s’adonne à la photographie, et cherche à fixer auprès des paysans du Portugal, comme son ami et maître en la matière Gérard Fourel, ce même quotidien de la terre qu’il chante dans ses poèmes. Serge Prioul dit toujours qu’il a beaucoup de chance, que les choses lui viennent parce qu’il les aime. Il dit aussi que s’il a su trouver ces passages et surtout faire demi-tour sur des chemins jamais écrits, comme le poète sans cesse retravaille le vers juste qu’il faut à son chant.