En mode avion. C’est la touche qu’a choisie Myriam OH sur son portable pour s’extraire de l’incessant défilé des images creuses. « Quand j’appelle mon enfant intérieur, je tombe direct sur le répondeur ». Malgré ce constat inquiétant, elle nous invite à ne pas nous sauver, à tenir debout, même dans un monde qui s’écroule.
Comme Virginie Despentes n’avait rien trouvé du viol dans la littérature, Mathilde Hinault n’a rien lu à propos de la tentative de suicide de l’enfant. Alors elle a écrit…
Des mots qui interpellent, bouleversent et nous amènent à réfléchir, à tenter de comprendre l’insaisissable et ce qui se joue tout autour : le silence, la psychiatrie, la violence, le tabou, l’humain, si profondément humain.
Étudier les jeux d’ombre et de lumière pour accéder, à travers eux, à une pensée nouvelle. Plus haute, à nu. S’en saisir et l’écrire, vite et clair. Voilà toute la tâche de Raquel Nobre Guerra, qui offre chacun de ses poèmes comme trace du combat : les mots sont ce qui subsiste de vérité après son attaque éclair portée contre les apparences du réel.
La poésie, comme la science, est une tentative de lecture du monde. Toute subjective qu’elle soit, elle n’en est pas moins exigeante, insistante, assoiffée de justesse. Elle cherche des approches nouvelles, étudie en profondeur son sujet. C’est avec cette démarche appliquée que Marcos Siscar tente ici une analyse poétique de la vie humaine.
Mise à jour du 21/12/2024 : Suite à un nombre très important de manuscrits à découvrir, nous suspendons l’envoi de manuscrits par e-mail pour le moment.