S’inspirant des mythiques femme-serpents, l’autrice nous plonge dans les entrailles de sa propre émancipation. De femme apprise (forcément coupable) à femme puissante (évidemment libre), elle nous guide sur les dangereux chemins qu’elle a empruntée et dans lesquels la poésie lui fut d’un meilleur secours que le réel.

Elle dit : « Je suis partie pour fuir le cours de cette vie insensée. Chaque pas m’en éloigne. »

C’est une ode au corps, à l’ivresse, l’appel à un nouveau désordre amoureux, décliné au féminin cette fois. Quitter la peur. Devenir dangereuse. Réveiller la serpente qui dort sous chaque peau de femme.

C’est une ode à la désobéissance, un appel au soulèvement. « Sortira de sa caverne le coup d’État poétique. Il n’est pas loin »

C’est un réveil des sens, et qui fait du bien.