(Note de lecture), Marcella, La Sorcière ne ment jamais, par Christelle Taraud
o Qu’est-ce que tu fais dans la vie : je suis historienne
o Si ton métier était un verbe ce serait : réparer
o Quelque chose qui t’émerveille : étonnamment, toujours depuis mes huit
ans, le plaisir renouvelé que j’ai à me promener – errer délicieusement
– dans les nombreuses salles du département des antiquités égyptiennes
du Musée du Louvre…
o Une phrase pour dire ta vision du féminisme : ma vision du féminisme
est fort simple et rejoint celle de Rebecca West qui disait toujours :
“Je n’ai jamais réussi à définir le féminisme. Tout ce que je sais,
c’est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon
comportement ne permet plus de me confondre avec un paillasson”.
o Quelle est la nature de ton intervention dans le livre La Sorcière ne
ment jamais : j’ai écrit la préface.
o Pourquoi tu as dit « oui » à La Sorcière ne ment jamais : parce que
Marcella me l’a demandé et que c’était chouette de le faire.
o Un mot unique pour symboliser le livre : sœurs.
o Un souhait à partager : Nous toutes : Ni Una Menos…
o Un autoportrait : j’ai la fureur de la liberté et je suis une
insurrection permanente, impossible de m’arrêter de courir, à droite, à
gauche. La cause est juste, c’est le sens de l’histoire, mais alors que
de chemin encore à parcourir, j’en ai les pieds tout échauffés (et le
reste avec)…